Essais sur la litterature française: écrits pour l'usage d'une dame étrangère, compatriote de l'auteur, Volumen2The author, 1803 - 635 páginas |
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... assuré- ment à les hasarder . Ce défaut dans lui vient de l'envie ou de la nécessité de plaire à la multitude , pour laquelle il faisoit des farces ; car dans ses grandes pièces , dans ses chefs- d'œuvre , on ne trouve rien qui puisse ...
... assuré- ment à les hasarder . Ce défaut dans lui vient de l'envie ou de la nécessité de plaire à la multitude , pour laquelle il faisoit des farces ; car dans ses grandes pièces , dans ses chefs- d'œuvre , on ne trouve rien qui puisse ...
Página 75
... assuré que per- sonne n'étoit moins mélancolique que lui , et que , par sa gaieté , on l'auroit cru l'auteur des ouvrages de son fils . Les pièces les plus estimées de Crébillon sont Atrée , Électre , et Rhadamiste . Voltaire donna le ...
... assuré que per- sonne n'étoit moins mélancolique que lui , et que , par sa gaieté , on l'auroit cru l'auteur des ouvrages de son fils . Les pièces les plus estimées de Crébillon sont Atrée , Électre , et Rhadamiste . Voltaire donna le ...
Página 117
... des personnes qui le connoissoient bien , m'ont assuré qu'il étoit fort obligeant , et même généreux ; que personne n'avoit plus que lui ce qu'on appelle la bonhommie ; qu'il portoit ses affections LITTERATURE FRANÇAISE . 117.
... des personnes qui le connoissoient bien , m'ont assuré qu'il étoit fort obligeant , et même généreux ; que personne n'avoit plus que lui ce qu'on appelle la bonhommie ; qu'il portoit ses affections LITTERATURE FRANÇAISE . 117.
Página 184
... assuré d'entraîner la multi- » tude , et de paroître merveilleux aux esprits » communs . » Quelques auteurs de nos jours ont cherché à l'imiter ; on ne sauroit dire pourquoi ; car la gloire d'avoir réussi dans un genre aussi ordu- rier ...
... assuré d'entraîner la multi- » tude , et de paroître merveilleux aux esprits » communs . » Quelques auteurs de nos jours ont cherché à l'imiter ; on ne sauroit dire pourquoi ; car la gloire d'avoir réussi dans un genre aussi ordu- rier ...
Página 231
... biens solides des Français en bagatelles inu- tiles , n'a pas rendu moins superficiels les liens » de leur société . Les plus sensés d'entre eux >> qui gémissent de cette dépravation , m'ont >> assuré LITTERATURE FRANÇAISE . 231.
... biens solides des Français en bagatelles inu- tiles , n'a pas rendu moins superficiels les liens » de leur société . Les plus sensés d'entre eux >> qui gémissent de cette dépravation , m'ont >> assuré LITTERATURE FRANÇAISE . 231.
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 36 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Página 428 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Página 36 - Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu , mon père , à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir , cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnois sa vengeance aux fureurs de ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit : Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie , Je rends dans les...
Página 410 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Página 392 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines, qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Página 16 - Ne crois pas qu'en mourant je te laisse tranquille; Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Par-tout, à tout moment, m'offriront devant toi. Tes remords te suivront comme autant de furies : Tu...
Página 26 - Non, princes, ce n'est point au bout de l'univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus , un esclave , un...
Página 5 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Página 426 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime , et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Página 26 - Marchons, et dans son sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre. Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fiers ; Qu'ils tremblent, à leur tour, pour leurs propres foyers ; Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.