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courut encore quelques cercles de l'Allemagne, visita ensuite l'Italie et de là se rendit en France. Paris devint le terme de ses courses et de ses voyages; ily fixa son séjour. Reçu peu de temps après à l'académie impériale de musique, il y a fait jouer successivement Olympie, Saül, Don Juan, etc. Il préparoit la mise en scene de son dernier ouvrage, intitulé Enone, opéra en deux actes, lorsqu'il nourut le 10 août 1806. Kalkbrenner a composé aussi quelques ouvrages élémentaires, car il

de l'art épistolaire, en dix livres, formant 7 vol. L'auteur y entre dans tous les détails, mème minutieux, de son sujet. Il va jusqu'à parler de la plume, de l'encre, du papier et de la manière dont il faut s'en servir. Il fait mention ensuite des différens caractères d'écriture en usage dans telle province ou dans telle autre. Jusque-là son ouvrage est plutôt le manuel d'un écrivain qu'un traité de l'art épistolaire ; mais l'auteur aborde enfin sa matiere; il commence par indiquer les formules du commencement et de la fin des let-possédoit à fond la théorie de son tres, point fort essentiel dans l'Orient, où sur vingt-deux ligues il y en a toujours à peu près dix d'épithètes ridicules qui forment le début, dix autres à la fin, de souhaits pour la personne à qui l'on écrit, et deux qui énoncent le sujet de la lettre. Il traite ensuite du style de cour, et des diverses façons d'écrire selon le rang des personnes à quiner l'extension dont il le jugeoit susl'on s'adresse. cepuble.

art. Les principaux sont un Traité de l'accompagnement, gravé à Berlin, et un autre Traité de la fugue et du contrepoint, d'après le système de Richter. On lui est encore redevable d'une Histoire de la musique, Paris, 1802. Ce livre est plein de recherches curieuses ; la mort a empêché l'auteur de lui don

* KALLGREEN, un des premiers poetes satiriques et lyriques de la

connu par i opéra de Gustave Vasa, dout on prétend que le feu roi Gustave Il lui avoit fourni lę sujei. Daus un n° d'un journal qui s'imprime en Suède, sous le titre de Recherches sur divers sujets, on lit un poëme sur la mort de Kallgreen; les quatre premiers vers y forment ce refrain que l'on peut rendre ainsi :

* KALKBRENNER (Christian), célèbre compositeur, né en 1755 à Muuden, dans l'électorat de Hesse-Sede, mort a Stockholm en 1798, Cassel, se livra exclusivement des l'age de 14 ans à l'étude de la musique. Maitrisé par une imagination ardente, dévoré sur-tout de la no ble ambition d'augmenter ses connoissances musicales, il quitta HesseCassel pour se rendre à la cour de Berlin, où il fut attaché successivement à la reine, qui le combla de bienfaits, et au prince Henri, frere du graud Frédéric, qui le fit son maitre de chapelle et lui confia en mème temps la direction de son theatre français. Kalkbrenner a composé pour ce théatre un assez grand nom bre d'ouvrages, entre autres, la Veuve du Malabar, Démocrite. les emmes et le Secret, etc. Aspi rant depuis long-temps à voyager en Italie et en France, il partit enfin au commencement de 1796, par

T. IX.

So's, fripons, réjouissez-vous !
Et toi, misérable horde de rimeurs,
Échappée au péril de seize années,
Respire! Kallgreen n'est plus.

* KALOUST, issu d'une illustre famille arménienne, appelée Abro, né à Smyrne vers l'an 1732, s'appliqua de boune heure avec succès aux études; possédant à fond les langues arménienne, grecque, turque, arabe,

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par ordre chronologique. Rien ne peut égaler la beauté de cette édition; les notes du premier auteur, et celles qu'il a prises dans les ou

sont imprimées en bleu, couleur affectée aux morts; celles des savans qui, du temps de Kang-Hi, donnèrent cette édition, sont en rouge, couleur qui désigne ceux qui sont vivans; celles enfin que cet empereur y ajouta de sa main sont en jaune, qui est la couleur de la dynastie actuelle. La curiosité de KangHi n'avoit point de bornes : il vouloit savoir même jusqu'aux choses qu'il lui convenoit d'ignorer, et un jour il voulut s'enivrer pour connoitre par lui-meme l'effet du vin.

KANOLD (Jean), médecin de Breslaw, mort en 1729, à 49 ans, laissa des Mémoires, très-curieux, eu allemand, sur la nature et sur

assembla dans cette vue ce que l'empire avoit de plus habiles lettrés dans les deux langues. Il abolit plusieurs lois funestes, et entre autres celle qui ordonnoit de sacrifier des fem-vrages des savans qui l'ont précédé, mes et des esclaves dans les obsèques des princes de la famille impériale. Son goût pour les sciences des Européens l'engagea à souffrir les missionnaires dans ses états. Ce prince avoit tout l'orgueil et tout le faste des Asiatiques. Sa vanité alloit, dit on, jusqu'à ne pouvoir souffrir que, dans les cartes géographiques, on ne mit pas son empire au centre du monde. La plupart de celles qu'on a dressées sous son règue, au moins depuis qu'il eut fait connoitre son ambition sur ce point, sont conformes à ses désirs. Le P. Matthieu Ricci, jésuite, fut obligé de les respecter comme les autres, et de renverser l'ordre qu'il devoit suivre dans la | mappe-monde chinoise qu'il dressa à Pékin. Celle de la Chine et de la Tar-les arts. tarie chinoise, que l'empereur fit lever par le P. de Mailla, est cependant * KANT ( Emmanuel), philosotrès-exacte, et a été gravée en France phe prussien, né à Koenigsberg, en en 1732. Le Recueil complet de la | 1724, d'un sellier qui avoit été cagrande géographie de Kang-Hi forme poral au service du roi de Suède, plus de 300 vol. qui se trouvent à la descendoit d'une famille d'Ecosse bibliothèque impériale. Il contient dout le nom s'écrivoit Cant; mais le quinze parties, dont chacune renfer- fils jugea à propos de le changer en me la description d'une province. Cet celui de Kant. Elevé dans une école ouvrage fut fait pour l'instruction de charité de sa paroisse, il passa des mandarins, et lorsque ceux-ci ensuite au collége, puis eu 1740 il fit paroissoient devant l'empereur, s'ils ses études dans l'université de Kœen ignoroient quelque détail et n'é-nigsberg, où il devint répétiteur et toient pas en état de répondre aux questions du prince, leur silence causoit la perte de leur place. La bibliothèque impériale possède encore un magnifique ouvrage fait par l'ordre de Kang-Hi. C'est un Recueil d'édits de différens empereurs, de Mémoires faits par les ministres pour la réforme du gouvernement, de Discours sur les calamités pu- | bliques, les moyens de soulager les peuples, la guerre, l'art de régner, etc. Ces pièces sont rangées

ensuite professeur de philosophie. Kant fut précepteur des enfans d'un ecclésiastique, qu'il quitta pour donner des leçons particulières, et mourut à Koenigsberg le 12 février 1804. Son premier ouvrage (il étoit alors âgé de vingt-quatre ans) fut Pensées sur la véritable évaluation de forces vitales, imprimées en 1748. En 1755 il donna son Histoire naturelle de l'univers, et sa Théorie du ciel, d'après les principes de Newton, où il établit des

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