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LAMBERT (Anne-Thérèse).
LAMI (Jean).

LAMY (Bernard).
LAMOIGNON.

LAMOIGNON (Chrétien).

LANCISI (Joh. Muri).

LAIRESSE (Gérard).

LALANDE (Jérôme de).

LALLY (Thomas Arthur).

LAMBALLE (Marie-Thérèse).

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DICTIONNAIRE

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HISTORIQUE.

IAMB

·A (Mythol.), fille d'Atlas, couvrit de laine Achille, étant à l'extrémité. La fable rapporte qu'elle fut changé en violette.

IACCHUS (Mythol.) étoit fils de Cérès. Cette déesse, en cherchant sa fille Proserpine, arriva à Eleusis chez la vieille Baubo, où Iacchus consola sa mère et lui fit oublier, pour un peu de temps, sa douleur, en lui faisant boire d'une liqueur appelée Circéon, qu'il avoit composée; et c'est pour cela que daus les sacrifices qu'on faisoit à Eleusis on invoquoit Iacchus avec Cérès et Proserpine. C'est aussi un des noms de Bacchus. Les bacchantes prononçoient ce mot parmi les cris qu'elles poussoient en célébrant les orgies; ce qui a donné lieu aux poëtes de l'attribuer à ce dieu.

IAMBE (Mythol.), fille de Pan et d'Echo, fut servante de Métanire, femme de Céléus, roi d'Eleusine. Personne ne pouvant consoler Cérès, affligée de la perte de sa fille Proserpine, elle sut la faire rire par ses bons mots, et adoucir sa douleur des contes plaisans dont elle l'entretenoit. On lui attribue l'invention des Vers iambiques.

IASI

* I. IAMBLICHUS, roi d'Arabie, à qui Auguste ôta ses états après la bataille d'Actium, pour le punir d'avoir donné des secours à Marc Antoine. Mais le même empereur remit le fils de ce prince sur le trône de son père l'an 22 avant J. C.

* II. IAMBLICHUS, auteur grec et musicien de profession, qui vivoit sous le règne de Marc Aurèle au 2 siècle, a composé quelques ouvrages en grec; entre autres, un livre intitule Babylonicus. On le conserve à la bibliothèque de l'Escu-rial en Espagne ; et Léo Allatius en a publié un fragment.

IAPIX, fils de Dédale, conquit une partie de la Pouille ou Apulie; ce qui fit donner le nom d'Tapigie à cette contrée d'Italie.

IARBE. Voyez HIARBAS.

IASIUS, fils de Cérite, roi de Toscane ou Etrurie, après la mort de son père, disputa la succession du trône à son frère Dardanus, et périt dans cette querelle jalouse. Le père d'Atalante, laquelle se signala à la chasse du sanglier de Calydon, s'appeloit aussi ÏASIUS.

par

IBATZES. Voyez DAPHNO

MELE.

IBARRA (Joachim), impri- | Ibas avoit eu beaucoup à souffrir de meur de la chambre du roi d'Es- la part de son clergé. On intenta pague, né à Saragosse, et mort contre lui plusieurs accusations ; le 23 novembre 1785, à 60 ans, mais divers conciles le lavèrent, porta la perfection de son art à ticulièrement le concile général de un point qui étoit inconnu en Es- Chalcédoine, en 451, qui reconnut pagne Ses presses out produit les l'orthodoxie personnelle de cet aubelles éditions de la Bible, du Mis-teur, et non celle de sa lettre. sel Mozarabe, de l'Histoire d'Espagne par Mariana, du Don Quichotte et du Salluste espagnol, 1772, in-fol. Cette traduction faite par l'infant don Gabriel est très-rare, parce que ce priuce fit des présens de toute l'édition. Ibarra étoit inventeur d'une encre dont il augmentoit ou diminuoit à l'instant l'épaisseur. C'est lui qui, le premier, a fait connoître à ses compa-ligion chrétienne, il s'appliqua dans triotes le moyen de lisser le papier imprimé pour en faire disparoître les plis et lui donner un coup-d'œil plus agréable. Il dut presque tous ces secrets à lui-même; car il n'étoit pas sorti de son pays.

* IBBOT (Benjamin ), né en 1680 à Beachamwell dans le comté de Norfolck, se fit une réputation par ses Ecrits et par ses Sermons. En 1715 et 1714, appelé à remplir la fondation faite par Robert Boyle pour la défense de la re

la suite des discours qu'il prononça à cette occasion à combattre les sophismes insidieux de Collins dans son ouvrage sur la Liberté de penser ; il y établit avec autant de jugement que de sagesse jusqu'à quel point elle doit être admise en matière de religion. Il mourut en 1725 agé de 45 ans. Son ami le docteur Samuel Clarke publia après sa mort treute de ses sermons sur divers

IBAS, évêque d'Edesse, dans le cinquième siècle, d'abord nestorien, et ensuite orthodoxe, écrivit, dans le temps qu'il étoit hétérodoxe, à un Persan nommé Ma- sujets de pratique choisis dans ses ris, une Lettre, qui fut quelque manuscrits, 1726, en 2 vol. in-8°. temps après une source de disputes. Ibbot est l'auteur anonyme de la Il y blamoit Rayulas, son prédé- traduction d'un traité de Puffencesseur, d'avoir condamné injuste-dorf, intitulé De habitu religioment Théodore de Mopsueste, au- nis christianæ ad vitam civilem, quel il prodiguoit les louanges. Dans in-8°, , 1719. le siècle suivant, Théodore, évéque de Césarée en Cappadoce, conseilla à Justinien, pour donner la paix à l'Eglise, de condamner les écrits de Théodore de Mopsueste, les anathèmes que Théodore de Cyr avoit opposés aux anathèmes de saint Cyrille, et la lettre d'lbas. Ce prince les fit condamner dans le cinquième concile général, tenu à Constantinople l'an 553. C'est ce qu'ou appela l'Affaire des trois Chapitres, qui causa un schisme dans l'Eglise pendant plus d'un siècle.

*I. IBEK (Cothedin-Ibeck), esclave de Shehabeddin, sultan de l'Inde, qui, à la mort de son maitre, usurpa le trône, et soumit à sa domination beaucoup de provinces de l'Indostan. On a composé une relation de ses conquêtes en un volume, intitulé Tage al mather.

* II. IBEK ( Azzeddin-Ibek ou ( Ibeg), premier sultan des Mamelouks en Egypte, étoit d'abord un des officiers de Malek-al-Saleh, sul

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* I. IBNU - THOPHAIL, conuu aussi sous le nom d'ABUBR-ERNTHOPHAIL, né à Séville de pareus nobles, s'appliqua à la philosophie et à la médecine avec tant de succès, que sa réputation engagea Averroès, Rabbi Moses, et beaucoup d'autres à venir prendre ses leçons. On met la mort de ce médecin à l'an 571 de l'hégire. On a de lui un ouvrage ingénieux et bien écrit, que le docteur Pocock a publié en arabe et en latin, sous le titre de Philosophus..... Il fut imprimé à Oxford en 1671, et il a reparu plusieurs fois depuis; il a même été traduit en d'autres langues.

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* II. IBNU - ZOHAR ou ZOR, vivoit dans le 12° siècle et fut médecin de Mansor, calife et roi de Maroc. Il a laissé pluieurs ouvrages, parmi lesquels on remarque un Traité sur les maladies des yeux. Il mourut à Maroc en 1197, agé de 74 ans.

I. IBRAHIM, favori d'Amurat III, et gouverneur de la province de Romélie, causa des chagrins au sultan son maître. Le parvenu s'attira, par son trop grand crédit, l'envie et la haine de tous les ministres ottomans, qui conjurèrent sa perte car, outre le malheureux penchant qu'il avoit pour s'emparer du bien d'autrui, il avoit encore trouvé l'invention de roguer et d'altérer les monnoies ; ce qui diminuoit considérablement la solde des troupes et les appointemens des officiers. Ses ennemis sai

sirent cette occasion pour soulever contre lui les janissaires, qui s'attroupèrent au nombre de cinq mille, et vinrent investir le sérail le 22 avril 1590, demandant qu'on leur livrat Ibrahim pour en faire justice, et qu'on réformât la monnoie. Amurat parut pour tacher de les apaiser; mais quoi qu'il pût leur dire, tous ses discours ne purent contenir cette soldatesque impé

rieuse et courroucée. Ils étoient

même près d'en venir aux dernières extrémités, lorsque le sultan, par le conseil de ses ministres, se fit violence, et leur abandonna à regret son favori, qui eut aussitôt la tête tranchée en présence d'une foule innombrable de peuple; ce meurtre rétablit le calme.

II. IBRAHIM, empereur des Turcs, fut tiré de prison le 8 février 1640, pour être mis sur le trône après la mort de son frère Amurat IV, dont il eut tous les vices, avec plus de foiblesse, sans nul courage. (Voy. HUSSEIN.) Ce fut cependant sous son règne que les Turcs conquirent Candie. Une aventure singulière attira les arines ottomanes sur cette ile. Dix galères de Malte s'emparèrent d'un grand vaisseau turc et vinrent avec leur prise mouiller dans un petit port de l'ile nommée Calismène. On prétendit que le vaisseau turc portoit un fils du grand - seigneur ce qui le fit croire, c'est que le kislar-aga, chef des eunuques noirs, avec plusieurs officiers du sérail, se trouvoient dans le navire, et que cet enfant étoit élevé par lui avec des soins et des respects. Cet eunuque ayant été tué dans le combat, les officiers assurèrent que l'enfant appartenoit à Ibrahim, et que sa mère l'envoyoit en Egypte. Il fut long-temps traité à Malie comme fils du sultan, dans l'espoir d'une rançon proportionnée à sa naissance. Le sultau dédaigna

troisième calife de la race des Onmiades, succéda à son frère Jezid, l'an de J. C. 748 mais Marran, gouverneur de Mésopotamie, se révolta contre lui, prit Damas, et trois ans après réduisit Ibrahim à la vie privée. Un auteur prétend que ce prince fut mis à mort trois ans après avoir été déposé.

* VI. IBRAHIM, fils de Massoud,

de leur en faire proposer une. Ce prétendu prince, négligé enfin par les Maltais, se fit dominicain. On l'a connu long-temps sous le nom de P. Ottoman; et les FF. prêcheurs se sont toujours vantés « d'avoir le fils d'un sultan dans leur ordre. » La Porte ne pouvant se venger sur Malte, qui de son rocher inaccessible bravoit la puissance turque, fit tomber sa colère sur les Vénitiens Elle leur repro-huitième calife de la dynastie des choit d'avoir, malgré les traités de Gaznevides, mort en 1098, succéda paix, reçu dans leur port la prise à son frère Ferokzad. Il se fit la réfaite par les galères de Malte. La putation d'un prince pieux et juste, flotte turque aborda en Candie. On et y joignit celle de conquérant, par prit la Canée en 1645, et peu après les guerres qu'il soutint et les victoute l'île. Ibrahim, livré à la mol- toires qu'il remporta sur ses voisins. lesse et aux plaisirs du sérail, n'eut Son règne fut de 42 ans. Ibrahim, aucune part à cette conquête. Les fondateur de beaucoup de villes, de janissaires, ne pouvant plus souffrir mosquées, d'hôpitaux, fut toujours un maître si foible, le déposèrent, protecteur libéral des arts et des et le firent étrangler le 17 août 1648. lettres.

III. IBRAHIM. Voy. ABRAHAM, nos I et IV.

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* VII. IBRAHIM, fils du calife Mahadi, frère de Haroun Raschid et oncle d'Amin et Mamon, mort en 859, fut également bon poëte et musicien, et le premier orateur de son temps. Ibrahim, à la mort de son neveu Amin, en 617 fut proclamé calife à Bagdad. Mais Mamon marchant sur Bagdad à la tête d'une puissante armée, Ibrahim crut prudent d'abdiquer. Il mourut à Samara.

IV. IBRAHIM - EFFENDI, Polonais d'origine, élevé par son courage et ses lumières aux plus hautes dignités de l'empire ottoman, établit la première imprimerie turque, en 1728. Le comte de Bonneval lui en fournit, dit-on, l'idée et les caractères. Le premier ouvrage qui en sortit fut un traité sur l'art militaire. Elle publia ensuite une relation de l'expédition contre les Aghuans * VIII. IBRAHIM-IMAM, chef une histoire et une grammaire tur- des prêtres de la religion de Maques. Cet établissement utile disparut homet descendant de l'illustre bientôt sous les attaques de la sumaison des Abbassides. Sa réputaperstition. On prétendit dans le tion et son autorité étoient telles divan, suivant M. Peignot dans son que Marvan ou Hemar, dernier casavant Dictionnaire de bibliologie, life des Ommiades, redoutant sa qu'en imprimant l'Alcoran, on pour-puissance, crut devoir le faire mouroit trop aisément y glisser des rir. Il lui fit plonger la tête dans la fautes, et que d'ailleurs il seroit chaux vive. inouï de voir tracer le nom de Dieu avec une encre dans laquelle il entre du fiel de bœuf.

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IBYCUS, poëte lyrique grec florissoit vers l'an 540 avant J. C On dit qu'il fut assassiné par des

* V. IBRAHIM, fils de Validé, voleurs, et qu'en mourant il prit

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