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which, Mohammed pretended to have received orders from Heaven, and those orders continue to this day a canon of the Mohammedan law, as to the division of spoil taken from an enemy in battle.

NOTE XIX.

“Fut décapité sur la place de Sainte Sophie avec ses compagnons d'infortune."-Page 161.

The reader may, perhaps, be curious to learn what happened at Derayeh after its surrender, and I therefore add the following account, extracted from M. Mengin.

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Cependant on était à Derayeh dans une grande consternation, causée par la nouvelle de la mort d'Abdallah. Chacun crai"gnait un sort pareil, et se recommandait à la divine providence. “La famille de ce Prince, trop confiant, était dans les larmes, car "le gouverneur l'avait prévenue qu'elle devait se tenir prête à partir pour l'Égypte.

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"La guerre, les suites du siège, et la disette dont souffraient les "habitans, produisirent une épidémie parmi eux. Les soldats, fatigués par des privations de tout genre, furent eux-mêmes attaqués. Le Pacha ordonna de faire diriger sur Médine une partie de l'artillerie, ainsi que les enfans d'Abdallah, Saad, Nasr, "et Mohammed, et leurs oncles Omar et Abderrahman, frères de "Souhoud. On conduisit au Caire ces victimes infortunées. La 'générosité que le Vice-roi déploya à leur égard, en leur accordant "à tous des pensions alimentaires, adoucit les regrets que leur "causèrent le souvenir de leur grandeur passée, et l'éloignement des objets de leurs affections.

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"Alors Ibrahym réunit les chefs des villes qui d'après ses ordres " étaient venus à Derayeh; il leur enjoignit, dans un délai marqué, "de démolir les murs et les fortifications de leurs places, et les rendit responsables de l'exécution de ses commandemens. Comme "ce Prince sentait chaque jour davantage la nécessité d'évacuer le 66 pays de Nedjd, il pressait l'arrivée des chameaux pour le départ "des troupes. Il fit briser les canons de fer qui étaient inutiles. "On en transporta les débris dans les villes de l'Hedjaz. Les " maisons d'Abdallah et les mosquées furent détruites. Les habi

"tans durent renverser les murs et les forts que le siège avait

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épargnés. On trouva dans des lieux souterains quatre cents cottes "de mailles et des armures antiques.* Ibrahym en fit don aux "Arabes ses alliés. Là, après avoir donné ses instructions à "Mahmoud Effendy, il quitta pour la dernière fois la capitale du "pays de Nedjd, qui fut bientôt incendiée.

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"A peine fut-il parti, que le gouverneur ordonna aux soldats de "couper les dattiers, pendant que les habitans s'occupaient de "démolir les murs. En moins de vingt jours Derayeh fut privée "de ses habitans. Dès qu'une famille sortait de sa maison, les soldats y entraient pour la brûler, sans prendre garde si celles du "voisinage étaient évacuées, car les troupes campaient sur la place. "On était dans la saison la plus chaude de l'année, toute la végé"tation était anéantie; ce qui formait un spectacle affligeant. Après "ce désastre, Mahmoud Effendy rassembla son monde et alla "rejoindre Ibrahym Pacha au camp de Chakra."

At the end of this, the reader who refers to the text of M. Mengin, will find an account of a British force sent from India to Katyf, about which I know nothing,—except, that if the story be as he tells it, it is another instance of those precious schemes of folly and expense, which persons who know little or nothing about the matter, have but too frequently prevailed on the Government in India to adopt.

NOTE XX.

"Who sent Kadis, or Judges, from Dereyah.”—Page 115.

And here I cannot help putting before the reader part of the 21st, and the whole of the 22nd verse, of the 18th chapter of Exodus. "Moreover, thou shalt provide out of all the people able men, "such as fear God, men of truth, hating covetousness :

"And let them judge the people at all seasons: and it shall be, "that every great matter they shall bring unto thee, but every "small matter they shall judge: so shall it be easier for thyself, " and they shall bear the burden with thee."

* Amongst these there were no doubt many pieces the possession of which would have given great pleasure to an antiquarian.

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Again: I wish to refer the reader to verses 18 and 19 of the

21st chapter.

"And if men strive together, and one smite another with a "stone, or with his fist, and he die not, but keepeth his bed: if he "rise again, and walk abroad upon his staff, then shall he that smote "him be quit: only he shall pay for the loss of his time, and “cause him to be thoroughly healed."

NOTE XXI.

I am almost of opinion, that both Tasso and Ariosto borrowed the idea of their female warriors from some such person as Ghayle, who seems to have been to the full as great a virago, and as capable of sending a similar message to the Egyptian Pacha, as Bradamant does to the Lord of the Castle.

"Rispose quel ch'era occupato il loco,

"Da donne e da guerrier che venner dianzi,
"E stavano aspettando intorno al fuoco.
"Che posta fosse lor la cena innanzi.
"Por lor non crèdo l'avrà fatta il cuoco

"S'ella v'e ancor, nè l' han mangiata innanzi
"Disse la donna: or va che gli attendo
"Che so l'usanza e di servarla intendo."

"The porter told her that the lodgings all

"Were filld by knights, that late before them tooke,

"Who now stood by the fire, amid the hall,

"And did ere long to have their supper looke:
"Well (answers she) then have they cause but small,
"If they be supperlesse, to thank the cooke;
"I know, quoth she, the custom, and will keepe it,
"And mean to win their lodging ere I sleepe it."

NOTE XXII.

HEGIRA.

The Arabs, previously to the Hegirà, made use of two other epochs, in dating their different transactions,-one, the Elefantthe other, the impious war. I have not at present by me a copy of the work of the learned Dr. Prideaux, and shall therefore make use of the French translation :

"C'est de cette Fuite de Mahomet, que commence l'Hégire, qui "est l'Epoque des Mahometans. Elle fut établie par Omar (IIIe. Empereur des Sarazins,) à l'occasion d'un differend survenu

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"entre deux Personnes touchant une Dette, et cela de la ma"nière qui suit. Le Creancier avoit le Billet du Debiteur, où il "avoüoit la Dette, and où il marquoit le jour de mois auquel il

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s'obligeoit de la payer. Le terme du jour and du mois étant "échu, le Creancier pour avoir son Argent, fut obligé de pour“ suivre en Justice son Debiteur devant Omar. Le Debiteur "avoüoit la Dette, mais il nioit que le jour du payement fût encore venu, alleguant que le mois mentionné dans le Billet, " étoit de l'Année suivante: Le Creancier au contraire soûtenoit que ce mois-là étoit de l'Année precedente. Et comme il étoit "impossible de décider ce differend, à cause de la date qui man"quoit au Billet, Omar fit assembler son Conseil pour chercher "quelque expedient qui pût ensuite prevenir cette difficulté. Il y "fut resolu qu'on marqueroit à l'avenir dans tous les Billets, et "autres écrits la date du jour, du mois, et de l'an de la signature. "Et quant à l'Année, il consulta un savant Persan nommé Harmuzan, qui était pour lors auprès de lui, et ordonna de son avis

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qu'à l'avenir on eût à compter depuis que Mahomet avoit pris la "Fuite de la Meque, pour se retirer à Medine. C'est pour cette " raison qu'on apella cette epoque, Hegire, qui en Arabe, signifie "Fuite. Elle commença le 16. jour de Juillet, l'an de Nôtre

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Seigneur 622. Et depuis cet ordre d'Omar, qui fut dans la 18. "année de cette Fuite, l'Hegire a été constamment observée "parmi les Mahometans, de la même manière que l'époque de "l'Incarnation de Nôtre Seigneur Jesus-Christ, l'est parmi nous "autres Chrêtiens. Le jour que Mahomet quitta la Mecque, " était le premier du Rabia premier, et il arriva à Medine le 12. "du même mois. Mais l'Hegire commence deux mois devant, "savoir, du premier de Moharram. Car comme c'était le premier "mois de l'année des Arabes, Omar ne voulut rien changer quant " à cela, il anticipa seulement le Calcul de 59. jours pour pouvoir "commencer son époque, dès le commencement de la même "année que la Fuite de l'Imposteur arriva. Jusques à l'établis"sement de cette époque, les Arabes avoient accoûtumé de compter depuis la dernière guerre considérable où ils s'étoient trouvez 66 engagez. Et comme l'époque de l'Elefant, et l'époque de la

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"Guerre Impie, étoient celles dont on se servoit à la Mecque durant tout le tems de Mahomet, j'en parlerai ici.

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L'époque de l'Elefant avoit commencé depuis une guerre que "les habitans de la Mecque eurent, à l'occasion suivante, avec les Ethiopiens, dans la même année que Mahomet naquit. Environ "70. ans avant Mahomet, il regnoit parmi les Homerites, qui "étoient une Nation Ancienne des Arabes vers le Midi de la Mecque, un certain Roy nommé Du Nawas, qui ayant embrassé "la Religion des Juifs, persecutoit celle des Chrêtiens, établie "dans ces quartiers-là depuis plus de 300. ans, et fit tout ce qu'il pût pour la détruire entièrement dans tout son Royaume. Il fit "faire pour cet effet une Fournaise ardente d'une profondeur prodigieuse dans la terre, où il faisoit jetter tous les Chrêtiens, qui ne vouloient point renoncer à leur Foy pour embrasser le Ju"daisme. Les auteurs Arabes racontent un fait très mémorable "du tems de cette persecution. Ils disent qu'une femme étant "emmenée à la Fournaise avec un de ses fils fort jeune, qu'elle "portoit entre ses bras, fut si épouvantée à la vûe du feu, qu'elle "recula comme si elle avoit aimé mieux s'accommoder avec ses

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persecuteurs, et renoncer à sa Foy, que de périr ainsi pour sa religion. Mais que là-dessus, l'Enfant se mit à crier :-Ma "Mère, ne craignez point la mort pour vôtre religion; car après "ce feu, vous n'en sentirez jamais aucun autre. Sur quoi cette "femme ayant repris courage, accomplit son martire. Cette perse"cution obligea beaucoup de Chrêtiens Homerites à fuïr en Ethiopie 66 pour se mettre en sûreté. Ils s'y plaignirent au roy de cette "cruelle persecution, et ce Prince étant Chrêtien voulut bien

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envoyer pour les secourir une armée de 7000 hommes, com

mandée par son Oncle Aryat, qui ayant défait Du Nawas dans "une Bataille, le poursuivit avec tant de vigueur, qu'il le força de "se jetter dans la Mer, où il perit. Là-dessus le Royaume des "Homerites tomba entre les mains des Ethiopiens, et Aryat le gouverna 20 ans. Il eut pour successeur Abraham Al Ashram,

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qui ayant bâti une fameuse Eglise à Saana, Capitale des Home"rites, beaucoup d'Arabes s'y rendoient pour assister au Culte "Chrêtien; de manière que le Temple de la Meque commençoit

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d'être negligé, et l'on voyoit tomber en décadence le Culte Payen,

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