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NOTES EXPLICATIVES.

(a.) L'âge des personnes décédées sera désigné par jours pour les enfants de 0 à 1 mois, par mois pour ceux âgés de 1 mois à 2 ans, et par ans pour les individus ayant dépassé deux ans.

(b.) La profession des parents sera indiquée pour les enfants décédés; celle du mari, pour la femme sans profession.-Les ouvriers seront distingués des patrons par le signe O, qui précédera la désignation du métier. Les enfants morts qui fréquentaient l'école, par la désignation éc., qui précédera la profession des parents. (c.) La qualification d'indigent sera réservée pour les personnes pauvres qui recevaient des secours de la charité officielle.

(d.) Toutes les fois que le médecin signataire aura constaté dans l'habitation de la personne décédée une cause notable d'insalubrité, il en fera mention dans cette colonne.

(e.) Pour désigner les maladies causes de décès, on suivra autant que possible la nomenclature française et flamande, élaborée jadis par une commission officielle (MM. Bellefroid, Janssens et Theis), portée en 1858 à la connaissance de tous les praticiens du pays par circulaire de MM. les gouverneurs, et appropriée à l'état actuel de la science, comme il est indiqué plus loin.

(f.) Les observations démographiques ou médicales qui ne pourront trouver place sous les rubriques précédentes seront insérées dans cette colonne. Le médecin devra y consigner les observations météorologiques, telles que: hauteur barométrique, température, pluie tombée, temps et vents, inclinaison, déclinaison de l'aiguille aimantée, etc., etc.

NOTA.-Les réponses aux indications ci-dessus demandées restent naturellement limitées à ce qu'autorise la conscience du médecin.

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STATISTIQUE MÉDICALE ET HYGIENIQUE.

Etat mensuel dressé par M. le docteur ·

membre effectif de la Société royale de médecine publique.

MOIS DE

18-.

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Observations sur les désidérata de l'hygiène publique, constatés dans la commune, ainsi que dans les habitations où ont eu lieu des décès causés par des maladies zymotiques, épidémiques, etc.

NOMENCLATURE SYNCRÉTIQUE DES PRINCIPALES AFFECTIONS CAUSES DE DÉCÈS EN

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9 CLASSE.-Maladies des organes de la 13o CLASSE.-Maladies des voies urinaires. circulation.

Anévrismes (siége et forme).

Angiose (leucophlegmasie, phlébite, varices).

Altérations organiques du cœur.

Endo- et péricardite (non rhumatismales).

Gangrène (siége).

Hémorrhoïdes.

10€ CLASSE.-Maladies des voies respira

toires.

Angine de poitrine.
Anthracose pulmonaire.

Asthme.

Bronchite.

Emphysème pulmonaire.

Empyème.

Goître.

Hydrothorax.

Laryngite (inflam.).

Edème de la glotte.
Pleurésie.

Pneumonie.

11. CLASSE.-Maladies des organes de la

digestion.

Amygdalite.

Aphtes et muguet.

Entérite, lientérie.

Entozoaires (quel helminthes?).
Gastrite.

Ramollissement de l'estomac.
Glossite et pharyngite.

Hernies.

Iléus.

Noma.

Parotidite.

Péritonite.

Stomatite.

12o CLASSE.-Maladies du foie et de la

rate.

Atrophie jaune aiguë du foie.

Calculs biliaires.

Cirrhose du foie.

Hépatite.

Ictère.
Splénie.

Calculs rénaux et vésicanx.

Cystite.

Maladie bronzée d'Addison.
Maladie de Bright.
Néphrite.
Prostatite.

14 CLASSE.-Maladies des organes géni

taux.

Hématocèle rétro-utérine.

Kyste ovarique.

Métrite.

Ovarite.

Polype utérin.

Suite de couches (préciser).

15 CLASSE.-Maladies du système osseux

Carie et nécrose.

Périostite.

Mal de Pott.

Tumeur blanche.

Ostéo-malacie.

16 CLASSE.-Maladies de la peau et du

tissu cellulaire.

Anthrax.

Eléphantiasis et ichthyose.
Pemphigus des nouveau-nés.
Phlegmon et abcès.
Sclérème.

Ulcères.

17 CLASSE.-Accidents divers.

Accident.
Suicide.

Homicide.

Inanition.

(Asphyxie, immersion, suspension, bralures, blessures par écrasement, armes à feu, instruments tranchants, chute, etc.) 18 CLASSE.-Morts par causes inconnues. Causes non déclarées ou indéterminées.

Causes déclarées inconnucs.

Morts subites, sans causes connues.

Le dr. AMADO soumet la résolution suivante:

Que, dans le but de donner aux communications internationales relatives à la condition de la santé publique l'uniformité indispensable, chaque nation représentée à cette Conférence devrait publier un bulletin hebdomadaire de la statistique mortuaire dans ses principaux ports et villes.

Après la discussion la résolution est adoptée-5 voix pour, 3 voix contre.

Ont voté pour-Le dr. Amado, le dr. Cabell, M. Sève, M. Schumacher, le dr. Cervera-5.

Ont voté contre-Les drs. Taché, van Leent, Alvarado-3.

Le dr. ALVARADO fait remarquer qu'il a voté contre cette résolution, parce qu'il trouve la question prématurée,

Lecture est faite de la 3me proposition des États-Unis:

3. Que chaque gouvernement s'engage à donner accès à ses hôpitaux aux consuls et agents des autres pays et à leur permettre de consulter tous les documents se rappor tant à la santé publique.

Le dr. VAN LEENT propose d'éliminer entièrement cette proposition et soumet les arguments suivants à l'appui de sa motion:

"ARG. 1er. Je ne crois pas qu'un seul consul au monde qui se respecte, et qui sache bien ce qu'exige sa position, acceptât la mission de visiter les hôpitaux pour se rendre compte, de visu, de l'existence de maladies contagieuses et de leur nature. En acceptant ce mandat il assumerait une grave responsabilité qui ne rentre pas dans ses attributions, et qu'il ne pourrait pas remplir en conscience, car ces matières doivent néces sairement lui être étrangères. Supposé même que le droit de visiter les hôpitaux lui fût accordé, le consul se trouverait ainsi dans une position très embarrassante, puisqu'il serait obligé ou de chercher à cacher son incompétence, ou de se prononcer sur des questions auxquelles il n'entend rien. Comment, par exemple, pourrait-il distinguer entre un cas de variole ou de varioloïde, entre le typhus abdominal et le vrai typhus, entre le typhus et la tuberculeuse miliaire aiguë, entre le choléra et la fièvre pernicieuse, entre la fièvre bilieuse remittente et la fièvre jaune? Je crois qu'il se compromettrait en s'occupant de questions médicales, et qu'il devrait refuser un mandat qu'aucun gouvernement ne devrait lui imposer. La position honorable et honorée, je dirai même sacrée, qu'occupe un consul est telle qu'il ne devrait pas risquer de la compromettre en s'occupant de questions qui rentrent dans le domaine de la science médicale.

"ARG. 2mo. En admettant même qu'un consul consente à se charger d'un pareil mandat, je doute fort que les autorités auprès desquelles il est accrédité lui accordassent l'aide dont il aurait besoin pour le remplir. Je suis persuadé qu'une telle intervention insolite ne soulèverait que des controverses. Il serait extrêmement difficile, sinon impossible, de se faire admettre dans certains hôpitaux, où cependant des maladies contagieuses peuvent exister, par exemple, dans les hôpitaux de la maternité, dans les hôpitaux de femmes, dans les hôpitaux pour des maladies spéciales. Comment le consul ou les consuls, car ils peuvent se présenter plus d'une trentaine dans une seule journée, pourraient-ils être admis dans des hôpitaux de cette nature? Les maladies contagieuses ne sont pas, en général, soignées dans les hôpitaux spéciaux, mais, dans leurs dépendances, dans des salles ou des baraques spéciales. Ces bâtiments sont nécessaire

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