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II.

Translate into French:

The Last of the Incas.

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He waved a white

Pizarro saw that the hour had come. scarf in the air, the appointed signal. The fatal gun was fired from the fortress; then springing into the squares, the Spanish captain and his followers shouted the old war-cry of 'St. Iago, and at them!' It was answered by the battle-cry of every Spaniard in the city, as, rushing from the avenues of the great walls in which they were concealed, they threw themselves into the midst of the Indian crowd. The latter, taken by surprise, stunned by the report of artillery and muskets, the echoes of which reverberated like thunder from the surrounding buildings, and blinded by the smoke, were seized with a panic; they knew not whither to fly . . . All were trampled down under the fierce charge of the cavalry, who dealt their blows right and left without sparing, while their swords carried dismay into the hearts of the wretched natives, who now, for the first time, saw the horse and his rider in all their terrors The fight, or rather the massacre, continued hot around the Inca, whose person was the great object of the assault. His faithful nobles, rallying about him, threw themselves in the way of the assailants, and strove, by tearing them from their saddles, or, at least, by offering their own bosoms, to shield their beloved The Indian monarch, stunned and bewildered, saw his faithful subjects falling round him, without hardly comprehending his situation.

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The struggle now became fiercer than ever round the royal litter. It reeled more and more, and at length several nobles who supported it having been slain, it was overturned and the unhappy monarch, strongly secured, was removed to a neighbouring building, where he was carefully guarded. All attempt at resistance now ceased. Every man thought only of his own safety.-Prescott, Conquest of Peru.'

III.

Questions Grammaticales.

1. Ouvre, assiégeant, poursuivis, s'élancent, répète, répond, fuir, grossit, surpris. La 2e pers. sing. et la 1re pers. plur. de l'impératif ?

Avait, vécu, court, aperçoit, parvient. La 1re pers. du

futur ?

2. Fleur, voûte, cantique, airain, issues, bouche, porte, terreur,

courage, casque, armure, voiles, solitudes, immensité, rayons, violence, destruction, cruauté. Quel genre?

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3. Ecrivez en toutes lettres 200 hommes; 210 hommes; 80 hommes; 90 hommes; chapitre 80; chapitre 200.

4. Quel est, dans la conjugaison française, l'affixe qui désigne la 3e pers. sing. ? Quelle est l'origine de cet affixe? Pourquoi est-il disparu à certains temps? Comment le retrouve-t-on

dans 'il ouvre, il va, il donna, il aura' ?

5. Quelle est la nature de l'imparfait en français ? Pourquoi se rattache-t-il, dans sa forme, au participe présent? Par quelles formes intermédiaires l'affixe latin (abam, ebam, etc.) a-t-il passé pour donner naissance, en définitive, à la terminaison ais?

6. Quelle est la règle qui gouverne le genre de fleurs, terreur, voiles, pouvoir, courage?

7. Quel est l'affixe latin qui a donné naissance à la terminaison age dans courage, voyage?

8. La grand'rue, la grand'mère, la grand'chambre; j'ai grand'peur; pas grand'chose. Quelle est la raison de cette ortographe du mot grand?

9. Paisiblement, perpétuellement. Expliquer pourquoi l'affixe ment s'ajoute à la forme féminine de l'adjectif pour faire un adverbe. Comment se sont formés les adverbes constamment, prudemment ?

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10. Nous sommes plus riches que nous ne pensons. (J. J. Rousseau.) Depuis l'invention de la poudre, les batailles sont moins sanglantes qu'elles ne l'étaient.' (Montesquieu.)— 'On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.' (Lafontaine.)—Je ne leur donnai point de repos, qu'ils ne m'eussent fait venir un fripier.' (Lesage.)-Que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?' (Lafontaine.)—' Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée, ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée.' (Boileau.)—' Craignez que le ciel ne vous haïsse assez pour exaucer vos vœux. (Racine.)-Pour

quoi la particule ne dans toutes ces phrases?

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11. De quelque côté qu'on porte ses regards.' 'Qui que vous soyez, quoi que vous fassiez, quels que soient vos talents, quelque honnête que vous puissiez être, vous aurez toujours des détracteurs.'-Pourquoi les expressions quelque, qui que, quoi que, quels que, quelque, gouvernent-elles le subjonctif?

Quel est le mode que gouverne la conjonctive quoique? Pouvez-vous donner la raison ?

12. L'étymologie de dorénavant, désormais, lendemain.

NOTE. The first three questions should be answered by all the candidates. The full number of marks allowed for the scientific part of the examination will be given for good answers to any two of the remainder.

IV.

Subjects for Composition in French.

1. L'Inde et l'Algérie. Comparaison entre ces deux possessions. Différences et points de ressemblance. Considérations sur les populations indigènes, leur religion, leurs mœurs, leur histoire; sur les avantages ou les désavantages qui sont les conséquences de la conquête, soit pour les populations elles-mêmes, soit pour l'Angleterre ou la France.

2. Des conséquences de l'esclavage.

3. Développer cette pensée de Corneille, en la justifiant par des faits historiques :-

'Aux âmes bien nées,

La valeur n'attend pas le nombre des années.'

NOTE.-The candidates are to choose any one of the above subjects for composition.

CIVIL SERVICE OF INDIA.

July 1862.

I.

Translate into English:

A.

Lusignan à sa Fille pour la ramener à la religion de ses pères.

Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,

Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines:
C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi;
C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ;
C'est le sang des martyrs! O fille encor trop chère !
Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ?
Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour
Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour,
Je la vis massacrer par la main forcenée,
Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ?
Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux,

T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.

Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes,
Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes;
En ces lieux où mon bras le servit tant de fois,
En ces lieux où son sang te parle par ma voix.
Vois ces murs, vois ce temple, envahis par tes maîtres;
Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.
Tourne les yeux: sa tombe est près de ce palais ;
C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits,
Il voulut expirer sous les coups de l'impie;
C'est là que de la tombe il rappela sa vie.
Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu,
Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu;
Et tu n'y peux rester sans renier ton père,

Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.

B.

Rome antique.

Que de fois j'ai visité ces thermes ornés de bibliothèques, ces palais les uns déjà croulants, les autres à moitié démolis pour servir à construire d'autres édifices! La grandeur de Ï'horizon romain se mariant aux grandes lignes de l'architecture romaine: ces aqueducs qui, comme des rayons aboutissant à un même centre, amènent les eaux au peuple-roi sur des arcs de triomphe: le bruit sans fin des fontaines: ces innombrables statues qui ressemblent à un peuple immobile au milieu d'un peuple agité ces monuments de tous les âges et de tous les pays ces travaux des Rois, des Consuls, des Césars: ces obélisques ravis à l'Egypte, ces tombeaux enlevés à la Grèce je ne sais quelle beauté dans la lumière, les vapeurs et le dessin, des montagnes: la rudesse même du cours du Tibre: les troupeaux de cavales demi-sauvages qui viennent s'abreuver dans ses eaux: cette campagne que le citoyen de Rome dédaigne maintenant de cultiver, se réservant de déclarer chaque année aux nations esclaves quelle partie de la terre aura l'honneur de le nourrir que vous dirai-je enfin ? tout porte, à Rome, l'empreinte de la domination et de la durée: j'ai vu la carte de la ville éternelle tracée sur des rochers de marbre au Capitole, afin que son image même ne pût s'effacer.-Chateaubriand.

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II.

Translate into idiomatic French the following expressions : 'He is well off.' 'He is off his guard.' 'Do not look off 'Take off your hat.' 'Come on Monday.' your book,'

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Play on.' 'Go on.' 'On the left.' 'On all sides.' 'On your account.' 'I live on bread.' Put your hat on.' 'What is that to you?' 'It is not worth my while.' 'We had better go.'

Translate the following idiomatic sentences into English, or explain their meaning :

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A bas les traîtres!' 'Je vous prendrai en passant.' 'Mêlez-vous de vos affaires.' 'Chacun recherche à l'envi votre amitié.' 'Je ne puis m'en défendre.' 'Je m'en passerai.'

III.

Translate into French:

An Earthquake in London, 1750.

Portents and prodigies are grown so frequent,
That they have lost their name.

My text is not literally true; but, as far as earthquakes go towards lowering the price of wonderful commodities, to be sure we are overstocked. We have had a second, much more violent than the first; and you must not be surprised if, by next post, you hear of a burning mountain sprung up in Smithfield. In the night between Wednesday and Thursday last (exactly a month since the first shock), the earth had a shivering fit between one and two; but so slight, that if no more had followed, I don't believe it would have been noticed. I had been awoke, and had scarce dozed again,-on a sudden I felt my bolster lift up my head; I thought somebody was getting from under my bed, but soon found it was a strong earthquake, that lasted nearly half a minute, with a violent vibration and great roaring. I rang my bell; my servant came in, frightened out of his senses; in an instant, we heard all the windows in the neighbourhood flung up. I got up and found people running into the street, but saw no mischief done there has been some,-two old houses flung down, several chimneys, and much chinaware. Several people are going out of town; they say, they are not frightened, but that it is such fine weather, 'Lord! we cannot help going into the country!' A parson, who came into White's the morning of earthquake the first, and heard bets laid whether it was an earthquake or blowing up of powdermills, went away exceedingly scandalized, and said: 'I protest,

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